C'est l'accord qui prime



14 octobre 2020 /// L’actu de la profession
Premier ministre
de la Recherche

La loi Recherche s’achève là où elle a commencé : dans les discours du premier ministre. Edouard Philippe en février 2019, Jean Castex le 12 octobre.
C’est en effet à Matignon qu’a été signé et célébré l’accord tant repoussé de revalorisation des chercheurs, une des pièces du puzzle de la loi Recherche.
On vous en dit plus (et bien d’autres choses) dans ce numéro !
Keep calm & science hard,
Laurent de TheMetaNews

PS. La semaine prochaine, exceptionnellement, pas d’OutsideLab. On ne chôme pas pour autant puisque vous pourrez nous retrouver avec BPIfrance pour le DeepTech tour à PSL le 21 et à l’Université de Paris le 22 (mais en distanciel).


Envie de science ? Envie de jazz ? Elodie Chabrol est allée à la rencontre de Pauline Eveno pour notre deuxième épisode du Déclic #Deeptech.

  << Ecoutez son témoignage >>  


A partir d’ici 5′ de lecture revalorisée.


Des primes, des primes 


L’accord sur les revalorisations passe de justesse mais passe quand même.


Dans le respect du protocole (sanitaire)
Majorité qualifiée. Après des semaines et de nombreux aller-retours, l’accord de revalorisation des rémunérations et des carrières a été signé le 12 octobre dernier par trois syndicats côtés fonctionnaires : le SNPTES, le SGEN-CFDT et l’UNSA (cliquez pour leurs réactions respectives). Ils y reconnaissent quelques avancées significatives.
Sonnant et trébuchant. La mesure la plus spectaculaire — et donc la plus mise en avant — est l’augmentation très significative de la prime de recherche pour les chercheurs et enseignants-chercheurs, qui passera respectivement de 990 et 1260 euros par an aujourd’hui à 6400 euros en moyenne en 2027, avec une montée en charge calquée sur les milliards de la LPR égrenés jusqu’en 2030.
Re-py-ra-mi-da-ge. Sous ce terme se cache une autre mesure concernant le nombre de professeurs d’université, qui passeront de 15200 postes à 18000. Trois voies pourront être utilisées, comme l’écrivait le ministère le 05 octobre : des recrutements de maîtres de conférence expérimentés, des concours d’établissement ou… les très inflammables chaires de professeur junior (CPJ).


Un chiffre qui en dit long
 45% 
Les inégalités ont la vie dure. Si les femmes représentent environ la moitié des personnels de recherche dans les EPST (CNRS, Inrae, Ined…) et autres Epic (Ademe, AFD, CEA…), elles sont surreprésentées parmi les personnels de soutien, en particulier dans les EPST (58% !).


Des infos en peu de mots /////////// C’est le 21 octobre que Thierry Coulhon, le candidat préféré de l’Elysée (mais pas de tout le monde) à la présidence du Hcéres sera auditionné par le députés et les sénateurs. Dernier acte d’un long processus de nomination très controversé /////////// L’Unesco met un pied dans la science ouverte avec un projet de recommandation sur le sujet très vague mais plein de belles intentions ///////////


La vie privée de instituts //////// L’Institut de recherche et développement (IRD) a annoncé les résultats du renouvellement de nombre de ses instances internes //////// Octobre est également le mois des élections à l’Inrae pour une flopée de structures au sein de l’institut ////////


Ils rééditent leur carte de visite //////// Une délégation de signature au nom de Frédérique Vidal à Caroline Ollivier-Yaniv, professeure des universités //////// David Darmon (Côte d’Azur), Cédric Rat (Nantes) et et Gladys Ibanez (Sorbonne Université) ont été nommés professeurs des universités de médecine générale, avec de nombreux autres collègues (mais eux à mi-temps//////// Diverses nominations (quatre) au sein du conseil d’administration de l’Ined (Institut national d’études démographiques) //////// Eric Mathieu nommé professeur des universités à mi-temps à l’université d’Angers  //////// 


Et pour finir


Que se passe-t-il quand un laser traverse une bulle de savon ? Réponse ci-dessous. Cette beauté et bien d’autres font partie de la sélection des photos gagnantes de “La preuve par l’image” (merci le CNRS et l’ACFAS).