🔶 Du champ au labo, l'histoire d'un chercheur


16 novembre 2020 /// l’actu de l’inno 
Va, vis et
deviens chercheur

J’ai toujours pensé que la question de la vocation avait une importance toute particulière chez les chercheurs.
Un prof, une émission, une discussion, un livre illustré… ou tout simplement (c’est plus rare) la volonté d’aider sa famille.
C’est en tous cas l’histoire de Denis Costechareyre dans cet épisode du Déclic, mené de main de maître par Elodie Chabrol. A découvrir un peu plus bas ! 
Bonne lecture,
Laurent de TheMetaNews

PS. Si vous voulez parler avec nous de ce sujet (et de beaucoup d’autres), rendez-vous à PhdTalent en ligne vendredi à 10h. On y sera !


Des doctorats privés… mais de quoi ?


On tente de vous résumer les nouveaux contrats doctoraux de droit privé.


Ils ont des chapeaux carrés…

Ce n’est pas la mesure la plus discutée de la loi Recherche. L’article 4 de la LPR (qui défraie la chronique sur d’autres points) entérine la création de contrats doctoraux de droit privé. Leurs contours sont encore flous pour les acteurs d’un secteur où les thèses Cifre donnent le la.
 
Des Cifre light. Contrairement à ces dernières, les contrats doctoraux de droit privé de la LPR n’avaient ni limite de durée, ni salaire minimum, au grand dam des représentants des doctorants, jusqu’à ce que les sénateurs introduisent une durée maximale de cinq ans, à savoir trois ans et un an renouvelable deux fois. Mais toujours pas de salaire minimum. 

Le diable est dans les décrets. Quant à l’encadrement par les écoles doctorales, c’est aussi un sujet. La dernière mouture de la loi précise en substance que le doctorant devra consacrer 5/6e de son temps à la recherche. Pas moins. Un décret déterminera les conditions de réalisation de la thèse, mais aussi celles du partage des résultats de recherche.

Jean qui rit, jean qui pleure. Cette disposition ouvre des possibilités aux écoles doctorales, au prix d’une plus grande responsabilité en terme d’encadrement : en auront-elles toujours les moyens ? C’est aujourd’hui la question.


Ca peut vous intéresser //////////// Tout ce que vous voulez savoir sur les trajectoires de carrière des docteurs en Europe sans oser le demander est dans ce rapport de l’European University association //////////// On l’avait raté lors d’un précédent numéro mais le laboratoire Nexus eau-énergie, centre de recherche et d’innovation dédié à la transition environnementale portée par PSL, la Ville de Paris et le CNRS. Et voici la vidéo d’inauguration ///////////


Trois questions à… Denis Costechareyre
« Une partie de ma famille est dans l’agriculture »


Des virus pour diminuer le recours aux pesticides ? C’est l’idée de ce chercheur… et elle ne vient pas de nulle part.


Le Déclic, Ep.5

Peux-tu nous détailler en quelques mots comment est née ta société Bactolytix ?
Les micro-organismes sur lesquels nous travaillons au sein de notre société, ce sont les bactériophages, des virus mangeurs de bactéries. J’ai travaillé sur les bactéries phytopathogènes, c’est-à-dire des bactéries pathogènes de plantes, au cours de ma thèse et de mes post-docs. Suite à ces différents post-docs, j’ai acquis une certaine expertise. L’idée est ensuite venue de lutter contre ces bactéries en utilisant ces bactériophages.

Pour toi, c’est aussi un combat personnel…
J’ai été ouvrier agricole quelques quelques années pour payer mes études. Je travaillais les étés, voire quelques mois dans l’année ; une partie de ma famille est dans l’agriculture. Ils sont arboriculteurs dans la Drôme. Donc, c’est quelque chose qui me touche personnellement : essayer de trouver des solutions efficaces pour lutter contre les pathogènes. Il était important pour moi de pouvoir développer une solution alternative aux intrants chimiques.
 
Mais quel a été ton déclic ?
C’est un ensemble d’éléments qui se sont alignés. On a des convictions, on a l’expertise qu’il faut pour avancer et (…)


J’écouterais bien la suite
Comment passe-t-on du rêve, à l’idée puis au projet d’entreprise #deeptech ? Ecoutez les épisodes précédents de notre série de podcast Le Déclic, en partenariat avec Bpifrance.

Un chiffre plutôt qu’un long discours
 6 trillions $ 
La décarbonation, ça va compter. Ce rapport de Carbone 180 donne le chiffre proprement vertigineux d’un trillion de dollars par an pour le marché américain et près de six pour le marché mondial de la décarbonation et de la valorisation du CO2. Amplement suffisant pour inaugurer une nouvelle tech : la carbontech.


Ils parlent d’inno (alors on vous en parle)



Et pour finir

 « Tu n’entends que toi ! », on vous a déjà peut-être fait ce reproche. En voici l’illustration vidéo, une hallucination auditive bluffante qui tend également à prouver que les Tik-Tokeurs ne sont pas perdus pour l’humanité. (ça s’appelle l’effet McGurk)